La condition morale de Ruth

Publié le par ABRAHAM, le père de la multitude

 

 

 

 

 

 

 

 

C’était une pécheresse d’entre les nations, exclue des privilèges du peuple d’Israël si favorisé, éloignée de Dieu, une idolâtre. Son origine et sa naissance étaient des plus méprisés. Moabite, elle appartenait à ce peuple dont la loi de Moïse déclarait qu’«il n’entrerait pas dans la congrégation de l’Éternel, même jusqu’à la dixième génération» (Deut. 23:3). Elle était donc sans Dieu et sans espérance dans le monde (Éph. 2:12). Nous sommes nous aussi, par Adam, des créatures déchues, des Gentils, étrangers au peuple d’Israël, loin de Dieu, ne jouissant pas des privilèges des Juifs. Nous sommes tous par nature des enfants de colère (Éph. 2:3), ne pouvant prétendre à rien de la part de Dieu dont nous ne méritons qu’une juste condamnation, parce que nous nous sommes rebellés contre Lui, en transgressant ses saints commandements. Telle est notre condition. Mais la grâce consiste en ce que Dieu — tandis que son peuple d’autrefois (les Juifs) est dispersé à cause de son incrédulité — nous appelle maintenant, nous les Gentils qui croyons en Lui, et nous accorde le pardon et la paix par le sang expiatoire de Son Fils bien-aimé.

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